15 SIECLES D’HISTOIRE

 

De l’abbaye bénédictine à la paroisse aujourd’hui

Au VIème siècle, le roi mérovingien Childebert décide de construire la basilique Sainte-Croix et Saint-Vincent destinée à abriter des reliques et les tombeaux des rois.
En 558, l’inhumation de Childebert coïncide avec la dédicace de la basilique par Germain, évêque de Paris.
Au IXème siècle, les vikings ruinent l’abbaye.
En l’an mil, sous le règne de Robert le Pieux, l’abbé Morard entreprend la reconstruction : tour, nef, chapelle Saint Symphorien et abside.
En 1163, le pape Alexandre III consacre le nouveau choeur, l’ancien étant devenu trop petit.
Au XVIIème siècle, les mauristes donnent un extraordinaire essor spirituel. L’abbaye devient paroisse.
1790-1800, la révolution française et l’urbanisation bouleversent la situation.
Au XIXème siècle, de très importants travaux de réparation sont effectués par les architectes Godde puis Baltard.

Aujourd’hui l’église paroissiale est lieu d’accueil et de partage de la foi pour le quartier, les étudiants, les jeunes professionnels, les passants et les touristes.

 

LA CHAPELLE SAINT-SYMPHORIEN

Repères chronologiques

576, Germain est inhumé sous le “portique” de la basilique de Childebert. Des rois et des reines de la dynastie mérovingienne jusqu’à Dagobert, y furent également enterrés.
756, les restes de Germain, devenu saint par la “vox populi”, sont transférés dans la basilique.
1020 (environ), la chapelle est construite après la tour comme l’atteste le plan.
Sans doute est-elle destinée à honorer le lieu initial de la sépulture de Saint Germain. Accessible par le bas côté droit de l’abbatiale elle permet la célébration des offices pour les laïcs de l’abbaye.
1619, Saint François de Sales y consacre un nouvel autel en l’honneur de Saint Symphorien.
1690, après une nouvelle période d’abandon, dom Bernard Joli obtient les fonds nécessaires “pour réparer les murs et la toiture”.
1792, en septembre, plus de cent ecclésiastiques réfractaires y sont enfermés puis sortent pour être massacrés sur la place actuelle.
1853, des travaux importants sont entrepris par l’architecte Baltard. L’aspect primitif est caché par des boiseries, (chapelle des catéchismes).
1971, les fouilles effectuées et les travaux de restauration ont remis à jour les vestiges archéologiques et ont permis, même si des incertitudes demeurent, de reconstituer cette chronologie.
1992, l’histoire continue. C’est à un artiste contemporain, Pierre Buraglio, qu’est confié le soin de redonner vie et sens à ces pierres.
27 janvier 1993, la chapelle Saint Symphorien est solennellement bénie par le cardinal Lustiger.

10 juin 2012, le nouvel autel est consacré par le Cardinal Vingt-Trois. La rénovation du choeur liturgique et du choeur des moines est achevée. Celle des peintures qui ornent et décorent l’église, commence.

 

LE QUARTIER

Le bourg Saint Germain

Autour de l’abbaye, une petite agglomération s’est formée peu à peu. Le bourg Saint-Germain est constitué au XIIème siècle et compte alors environ 600 habitants. Il restera en dehors de l’enceinte de Philippe-Auguste. Il a ses limites particulières. Son domaine s’étend sur le territoire des actuels 6e et 7e arrondissements. Jusqu’au XIIème siècle, la paroisse de ce bourg est l’église Saint-Pierre, à l’emplacement de l’actuelle église catholique ukrainienne. Vers 1180, c’est la première église Saint-Sulpice qui devient l’église paroissiale du bourg.

 

ACCUEIL TOURISTIQUE

Par le groupe Art, Culture et Foi – Tél. : 01.55.42.81.18

Cette accueil est assuré par des paroissiens qui ont à cœur de rencontrer les visiteurs de l’église, ainsi que de témoigner de la vie paroissiale actuelle et de leur foi dans la continuité de 15 siècles de vie religieuse à Saint-Germain-des-Prés.

Lieu de rencontre dans l’église et dans la chapelle Saint-Symphorien le : Mardi et Jeudi à 15h00 et le 3ème dimanche du mois à 15h00.