Carême : message du Pape François

Le Carême est un nouveau commencement, un chemin qui conduit à une destination sûre : la Pâques de la Résurrection, la victoire du Christ sur la mort. Et ce temps nous adresse toujours un appel pressant à la conversion : le chrétien est appelé à revenir à Dieu « de tout son cœur » (Jl 2,12) pour ne pas se contenter d’une vie médiocre, mais grandir dans l’amitié avec le Seigneur. Jésus est l’ami fidèle qui ne nous abandonne jamais, car même lorsque nous péchons, il attend patiemment notre retour à Lui et,
par cette attente, il manifeste sa volonté de pardon (cf. Homélie du 8 janvier 2016).

Le Carême est le moment favorable pour intensifier la vie de l’esprit grâce aux moyens sacrés que l’Eglise nous offre : le jeûne, la prière et l’aumône. A la base de tout il y a la Parole de Dieu, que nous sommes invités à écouter et à méditer avec davantage d’assiduité en cette période. Je voudrais ici m’arrêter en particulier sur la parabole de l’homme riche et du pauvre Lazare (cf. Lc 16,19-31).
Laissons-nous inspirer par ce récit si important qui, en nous exhortant à une conversion sincère, nous offre la clé pour comprendre comment agir afin d’atteindre le vrai bonheur et la vie éternelle.

Le Carême est un temps favorable pour nous renouveler dans la rencontre avec le Christ vivant dans sa Parole, dans ses Sacrements et dans le prochain. Le Seigneur qui – au cours des quarante jours passés dans le désert a vaincu les pièges du Tentateur – nous montre le chemin à suivre. Que l’Esprit Saint nous aide à accomplir un vrai chemin de conversion pour redécouvrir le don de la Parole de Dieu, être purifiés du péché qui nous aveugle et servir le Christ présent dans nos frères dans le besoin.
Prions les uns pour les autres afin que participant à la victoire du Christ nous sachions ouvrir nos portes aux faibles et aux pauvres. Ainsi nous pourrons vivre et témoigner en plénitude de la joie pascale.

Du Vatican, le 18 octobre 2016.

CHEMIN DE CONVERSION

L’entrée en Carême se fait au cours de la MESSE DES CENDRES, le mercredi 26 février 2020 à 20h00 (jour de jeûne et d’abstinence)*. Se couvrir de cendres (imposition des cendres sur le front par le prêtre), c’est reconnaître sa faiblesse, manifester son regret du péché et signifier son espérance dans la miséricorde de Dieu. Parce qu’il est tourné vers Pâques, le Carême est vécu sous le signe de l’espérance, c’est-à-dire de la confiance en Dieu, et donc de la joie.

*Le jeûne, une façon d’ouvrir le cœur :

L’Église catholique propose à ses fidèles de jeûner (de se passer d’un repas) le mercredi des cendres et le Vendredi saint, et de s’abstenir de viande les vendredis du carême.

En nous privant du nécessaire, nous nous rappelons que Dieu nous est encore plus nécessaire. Le jeûne aide à acquérir la liberté du cœur. Cela signifie que nous souhaitons ne pas être centrés sur nous-mêmes, sur nos désirs, sur nos besoins. Le jeûne nous aide ainsi à nous ouvrir à Dieu et aux autres, et par conséquent nous stimule dans la prière.

 

CONFERENCES / L'EGLISE VRAIMENT SAINTE ?

Depuis 1835, les Conférences de carême de Notre-Dame de Paris constituent un grand rendez-vous de réflexion sur l’actualité de la foi chrétienne. Les conférences de carême seront données à 16h30 par le père Guillaume de Menthière, curé de Paris et théologien, à Saint-Germain l’Auxerrois : 2 Place du Louvre, 75001 Paris

Offrandes de carême

Il y a mille et une façons de partager. On peut donner son temps, ses talents ou ses biens. À l’occasion du carême, l’Église demande de faire une offrande d’argent, chacun à sa mesure.

Soutien du projet diocèsain d’Uvira, en RDC

Soutien à la paroisse Saint-Augustin de Fond’Icaques à Haïti

Soutien à l’association Marthe et Marie

Oeuvres de carême

En lien avec le vicariat pour la solidarité du Diocèse de Paris. Rencontrer une personne en précarité en offrant de son temps. Ces actions complètent celles proposées tout au long de l’année en paroisse.