Edito du 4 juin 2017 A

D’une Pentecôte à l’autre

Après l’Ascension, comme Jésus le leur avait recommandé avant de les quitter, les Apôtres étaient restés à Jérusalem, au Cénacle, unis dans la prière autour
de Marie. Arrive le jour de la Pentecôte…

Le mot « Pentecôte » vient d’un mot grec qui signifie le « cinquantième » (jour). L’expression fait allusion au cycle de 7 semaines qui s’ouvrait par la célébration de la Pâque juive (commémorant le passage de la mer Rouge, la sortie d’Égypte) et s’achevait le jour de la Pentecôte.

À l’origine, cette fête était une fête de la moisson, jour de joie et d’action de grâces au début des récoltes. Peu à peu, elle devint une fête commémorant l’anniversaire de l’Alliance conclue entre Dieu et son peuple, avec la promulgation de la loi mosaïque (donnée à Moïse sur le Sinaï). Elle rassemblait à Jérusalem des foules juives venues de nombreux pays.

A la date de la fête juive de la Pentecôte, les apôtres choisis par Jésus font l’expérience de la venue sur eux de l’Esprit. Tout comme la mort et la Résurrection du Christ sont à considérer comme l’accomplissement de la Pâque, il est fortement symbolique de situer la naissance du peuple de la « Nouvelle Alliance » en ce jour de la Pentecôte, fête de la première Alliance conclue au Sinaï.

Pour la première fois, l’Église se manifeste publiquement devant la multitude : elle est envoyée en mission par le Christ à l’universalité du genre humain. Son rôle est de perpétuer la présence du Christ au milieu des hommes et de prolonger son œuvre jusqu’à son retour glorieux à la fin des temps.

 

Père Antoine de Folleville, curé

 

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