Edito du 19 mars 2017 A

Le peuple manquant d’eau, souffrit de la soif…

 

Dans le désert, l’eau devient vite vitale. Le manque d’eau, s’il persiste plus de quelques dizaines d’heures, signe rapidement la fin du voyage. Et le peuple qui sort d’Égypte éprouve rapidement, au cours de sa traversée, ce manque crucial. Mais le Seigneur saisit l’occasion de ce manque de foi pour faire comprendre au peuple qu’il peut, lui le Dieu créateur, de la dureté de la pierre, faire jaillir l’eau synonyme de vie.

La Samaritaine ne fera pas une autre expérience lorsqu’elle découvrira que, dans le désert affectif de sa vie, le manque d’amour réel, le manque de charité, comme le manque d’eau, la conduit vers une mort certaine. Là encore, le Seigneur Jésus saisit l’occasion de ce manque pour lui faire comprendre qu’il est, du cœur sclérosé et dur comme pierre de cette femme, capable de faire jaillir de l’eau, lui la source d’eau vive, synonyme d’amour et de charité.

Durant ces 40 jours de carême, nous saisissons toutes les occasions offertes pour revisiter notre être filial par le don de l’Esprit. Ainsi redécouvrons nous la joie et la grandeur d’être devenus justes par la foi et sauvée en espérance, laquelle ne déçoit pas.
Ainsi redécouvrons nous la joie d’avoir été unis au Christ, en ayant été plongés dans l’Esprit et dans l’eau du baptême, cette eau qui ne manque pas de susciter notre espérance en la résurrection.

 

 Père Sébastien Waeffler

 

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