Edito du 23 octobre 2016

« La prière du pauvre traverse les nuées ; tant qu’elle n’a pas atteint son but, il demeure inconsolable. » (1ère lecture)

 

Parvenus à la fin de sa vie, alors qu’il est retenu pour la seconde fois en captivité – et dans des conditions particulièrement rudes – saint Paul sent que ses jours sont comptés. C’est alors qu’il rédige les quelques lignes à l’intention de Timothée que nous lisons ces dimanches-ci. Véritable testament spirituel, elles nous font percevoir tout à la fois la solitude de la prison, la fatigue de l’apôtre qui s’est dépensé sans compter pour Jésus et aussi la joie d’avoir œuvré à la vigne du Seigneur, en sa compagnie, jour après jour, recevant de sa présence force et assistance (2èmelecture).

Sa présence, nous la goûtons nous-mêmes lorsque nous laissons le silence et la prière nous envelopper comme un manteau de réconfort dans la froidure de l’hiver. Ainsi, dans le secret de la chapelle, dans l’anonymat obscur du crépuscule, avant de partir travailler ou bien le soir de rentrer chez soi, nous nous attachons à lui. Ainsi, il s’approche de nous, car « il est proche du cœur brisé, il sauve l’esprit abattu » (psaume).

 

Père Sébastien Waeffler

 

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