Edito du 21 février 2016

C’est la face Seigneur, que je cherche.

 

Le psaume avec lequel nous prions aujourd’hui nous y invite et nous le rappelle : chercher la face de Dieu, la trouver, c’est notre joie. Elle répond à une attente inscrite au plus profond de notre être, de ce que nous sommes appelés à vivre.

Ainsi nous la cherchons. Nous la cherchons transfigurée dans le cosmos ou dans le regard de notre bien-aimé(e), dans la prière ou dans l’étude et le travail.

Du reste, cette recherche se fait en réponse à l’invitation de Dieu lui-même :
« cherchez ma face » a-t-il dit en premier.

Non seulement nous avons pu entendre cette parole, cette invitation de Dieu, en les lisant dans la Bible ou en l’entendant d’un ami prophète, mais le psaume nous enseigne encore que cette parole a été placée, inscrite, gravée au plus intime de ce que nous sommes, de notre condition humaine, dans le siège de notre intelligence et de notre sensibilité : dans notre cœur. « Mon cœur m’a redit ta parole : cherchez ma face. »

Continuellement, comme à chaque battement, notre cœur nous redit cette parole, cette invitation à chercher la face de Dieu comme pour nous donner une piste de réponse à l’énigme de notre existence. À chaque instant, mon cœur bat et me rappelle que j’ai été appelé à la vie. Il m’interpelle : n’es-tu pas émerveillé de vivre ? Qui t’a donc appelé à la vie ? Pourquoi ?

Alors, à l’invitation de notre cœur, cherchant la face de Dieu, nous découvrirons son visage transfiguré pour y lire le chiffre de notre existence.

Alors nous saurons que nous avons été convoqués à la vie par amour et pour aimer.

 

Père Sébastien Waeffler

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