Edito du 10 janvier 2016

Parlez, proclamez, préparez, tracez.

 

Ce n’est pas en nous taisant que nous pouvons partager avec nos frères, tous nos frères, même ceux qui ignorent presque tout de Jésus, ce qui fait que nous avons foi en Lui et que nous vivons dans l’Espérance d’une réalité.

N’ayons pas peur ! Nous ne serons jamais ridicules en affirmant que nous croyons en un Dieu-Père qui se fait Fils, qui se fait homme, pour se mettre à notre portée.

Le Père dit de son Fils : « en Toi j’ai mis tout mon amour ! ». Cet amour dont bénéficie Jésus, nous en bénéficions aussi, non seulement en devenant tabernacle quand nous communions à son corps, mais également parce que le Père aime sa créature et qu’il ne veut en perdre aucun.

Le Seigneur qui vient est toujours en route. Il nous suit et nous précède, en même temps. Il est de tous les instants de notre vie. Il sait tout de chacun d’entre nous : il connaît nos faiblesses, il connaît nos doutes, il connaît nos peurs, et en particulier celles du « qu’en dira-t-on » qui nous paralyse.

Jésus nous invite à passer par Lui qui est la Porte pour aller à la rencontre de la miséricorde infinie de Dieu.

Soyons des bâtisseurs d’amour, des pèlerins d’éternité, des architectes d’unité. Soyons de ces fous capables par notre seule foi de déplacer des montagnes… pour tracer et aplanir cette route de justice et de fraternité au bout de laquelle se trouve cette paix faite d’amour qui nous est promise par Celui-là même qui s’est fait Agneau de Dieu pour notre salut.

Malo Perrin, diacre

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